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mardi 26 juillet 2011

Hjaltalín - Terminal


Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, c'est comme une période de disette musicale. Je n'ai pas spécialement envie d'en écouter, je ne sais pas trop quoi écouter, je fatigue vite.
Et ce qui est de plus en plus clair c'est que je dois me faire vieux, je n'écoute plus que de la pop, de l'electro gentille, du doux rock et même pire, de la chanson f'rançaise et de la variété internationale à tendance hippie.
Mais bon, faut bien être un peu éclectique aussi, et c'est en dépoussiérant mon meuble cd que j'ai eu l'idée de ressortir ce cd de son boitier.
Découvert en Islande où je me suis un peu lâché question musique en prenant un peu tout ce qui me tombait sous la main et que l'aimable disquaire me conseillait. (Si jamais vous passez à Reykjavik, faites-y un tour : 12 Tónar label et disquaire).
Hjaltalín fait donc partie de ce genre de groupe de musique auquel je n'accroche pas forcément, qui ne fait pas partie de mes préférences mais qui a juste le petit truc, une ambiance, un son qui suffit à créer son univers.
Pourtant, ce n'était pas gagné dès le départ, à la première écoute, j'ai surtout apprécié l'introduction du premier morceau sans vraiment aller plus loin, pour moi c'était bien suffisant, j'attendais à ce que le reste des titres que j'ai parcouru à la va-vite soient du même tonneau ...et bien, ils sont un peu différents mais en s'y attardant on y retrouve une même atmosphère. L'album reste dans des tons assez posés, doucereux aux accents trainants et quelques envolés enchaînées par le retour de calmes mélodies.
Hjaltalín c'est du son de là haut et ça s'entend, tout est dans la contemplation, une voix de femme à la fois douce et puissante, une voix masculine plus accompagnatrice et décalé et un mélange très efficace violon-piano-batterie-basson qui est à l'image du paysage, très capricieux et protéiforme, la musique fluctue comme des vagues parfois molles parfois violentes.

Un petite aperçu :


http://hjaltalinmusic.com/

mardi 29 mars 2011

CALYPSO @ DIRTY JIM'S


WELCOME TO THE DIRTY JIM'S SWIZZLE CLUB !




Alors quand on dit "Calypso", on pense bien souvent à Harry Belafonte en premier. Ou plutôt au navire du Commandant Cousteau. Ou encore à ce "merveilleux" titre.
En tout cas, jusqu'à plutôt récemment, le Calypso pour moi se résumait essentiellement à Harry Belafonte et quelques titres de Mighty Sparrow et Lord Kitchener;
Ca tombe bien, on retrouve (entre autres) ces messieurs sur ce charmant petit coffret CD + DVD.

Un petit quelque chose qui me fait beaucoup rire concernant le Calypso c'est de voir ces vieux couples gentiment se trémousser, s'offrant une deuxième jeunesse sur quelques sonorités paillardes made in Trinidad ou encore Tobago.
Parce qu'il faut bien avouer que c'est beaucoup ça quand même le calypso, des chansons paillardes en tout genre avec une humour un peu particulier voguant de la mignonne friponnerie à la vilaine cochonnerie.
Mais ce serait un brin réducteur de ne retenir que c'est morceaux là, qui sont pourtant et sans doute les plus marquants du fait de leur rythme très entrainant.
Et le calypso est entrainant, c'est son trait et son attrait, difficile de retenir et les roulis de bras et les mouvements de popotins.
Dans ce recueil vidéo musical, on découvre tout une histoire du Calypso basé à Trinidad et Tobago. Des premiers pas à nos jours. Musique hérité tout autant des esclaves noirs que des esclavagistes français, c'est un drôle de mélange où percussions latines rencontrent les voix de ces lords et de ces puissants.
Au départ, les noms de ces artistes m'amusaient beaucoup, il s'agit là en fait d'un titre très prestigieux, Mighty Terror, Mighty Sparrow, Lord Kitchener, Lord Superior. Autant d'appelations aux superlatifs clinquants pour arborer les couleurs du Calypso.
On apprend que cette musique est très variée et s'est beaucoup développé via d'importants concours de chants, de calypso où chacun se mesurait à l'autre à la façon des Battle de rappeux. Et le lauréat remportait ainsi un titre et la consécration de son entourage et de ces adversaires et néanmoins camarades.
Outre les propos ouvertement coquins de certains morceaux, toujours dans une veine humoristique, on y trouve des titres plus mélancoliques, plus axés sur une nostalgie sociale. Le calypso en guise de réponse au gouvernement pour parler des problèmes du quotidien et aussi pour rappeler l'histoire de leur pays.

J'en était où ? Ah oui. Tout ceci nous nous en délectons avec cet étonnant reportage autour des grandes figures du Calypso et de la vie musicale au quotidien sur les îles caraïbéennes (ou presque ?)
Et le Best-of est de qualité ! Autant de grands classiques ("Rum & Coca Cola", "Matilda") que de belles surprises pour moi ("Jean & Dinah", "Shame and Scandal in the family").
Ainsi histoires d'amours rencontrent histoires de cul et un pied de nez est fait à l'autorité, la femme sait user de ses charmes et les calypsoniens de même. Et ce n'est pas Doctor Kitsch qui dira le contraire.

Mais trèves de bavardages, finissons en là et place à la musique.




 


vendredi 16 juillet 2010

CANTUS.


Il est rare de trouver ce genre de compilation. En France du moins, ce n'est pas un genre musical des plus prisées en terre françoise. Par contre, les allemands sont assez fanatiques apparemment, et les anglais ne sont pas en reste. Je connais même quelques festivals espagnols dans cette veine. Enfin un.
Bref.
Comme cela est indiqué Cantus est une compilation de musique médiéval-pagan-folk, vous pouvez tout mettre ensemble ou bien séparer.
Pour préciser, on pourrait dire de néo-médiéval et de néo-folk, car si les groupes présents restent quand même dans une optique très moyen-âgeuse notamment avec l'utilisation d'instruments incongrus d'époque, il en reste que souvent, c'est une musique plutôt moderne, loin des modèles de musique médiévale dans le sens classique du terme.
Faut dire que la dite compilation présente quand même des groupes assez divers. Même si le côté païen est largement dominant.
Pour les plus "connus", il y a des morceaux de Corvus Corax, Qntal et juste derrière des noms comme "Subway to Sally", "Faun", Schandmaul" ou bien "The Moon & The Nightspirit" pourra peut-être parler à quelques uns. En tout cas, c'était ceux que je connaissais.
Je reviens sur Corvus Corax et Qntal qui évolue dans une même veine musicale : utilisation abondante d'instruments médiévaux, c'est le principal attrait du groupe en concert, il y a des ustensiles géants qui s'utilisent à plusieurs, un truc de MALADE !
Outre cet aspect, ils font une musique presque uniquement acoustique, avec parfois des "chants" qui sont plus de l'ordre de l'accompagnement sonore. Qntal se démarque par son côté parfois electro récemment mais tout dépend des morceaux.
Faun ou The Moon & the Nightspirit par contre sont plutôt dans le registre de la musique heavenly, une musique douce, des chants très doux également, c'est le côté magie de la nature qui en ressort, l'univers du rêve à la sauce des dieux grecs (satyre et compagnie).
Pour Subway to Sally, je les aient plus entendu dans le milieu Metal car c'est ce qu'ils font du Pagan-Metal, assez léger mais très chouette et en allemand, ça donne un petit côté rustre très médiéval :).

L'effort fait sur Cantus est quand même de piocher chez chaque groupe des morceaux qui semblent avoir une même atmosphère, dans la thématique choisie. Du coup, même si on entend le talent de chacun avec leurs particularités, ça reste une ambiance parfois monotone notamment pour des groupes qui sont assez similaires.
Mais je ne boude pas mon plaisir, tout cela reste d'une excellente facture.

1. Arcana - "Parisal"
2. The Moon & The Nightspirit - "Eg Felé"
3. Eluveitie - "Omnos"
4. Saltatio Mortis - "Ebenbild"
5. Subway to Sally - "Traum Vom Tod II"
6. Schandmaul - "Teufelsweib"
7. Sava - "Eilan"
8. Els Berros De La Cort - "Medieval"
9. Corvus Corax - "Bibit Aleum"
10. Des Teufels Lockvögel - "Rabenballade"
11. Dunkelschön - "Kristallen Den Fina"
12. Faun - "Egil Saga"
13. Qntal - "Palästinalied"
14. Helium Vola - "In Lichter Farbe Stebt Der Wald"
15. Hexperos "Moon Spell"
16. Neun Welten - "Frosthauch"

mardi 13 juillet 2010

Emiliana Torrini - "Me & Armini".



Je n'écoute pas ça du tout à l'instant, mais j'écoutais tout à l'heure. En effet, il m'arrive d'écouter différentes choses et parfois même de réecouter ces galettes pseudo-plastiques d'un autre temps que l'on nomme cédés.
Un support aujourd'hui un peu mort, des cédés.

Musique  changeante, musique différente.
Au premier abords, je n'étais pourtant pas très engagé par son nom de pâte alimentaire. Mais, mais. La curiosité, cette garce/grâce, m'a permis d'y jeter un coup d'oreilles.
Et bien m'en a pris, c'est tout à fait adorable comme musique.

Emiliana Torrini, née d'une mère islandaise et d'un père italien (d'où le nom spaghetto-similaire), nous propose une sorte de pop-rock bien douce, sombrant bien souvent dans une certaine mélancolie, empreint d'une poésie simple. La plupart des morceaux semblent revendiquer un petit côté éthéré, avec un accompagnant musical très léger et cette voix si douce qui surnage, volète, prenant son temps pour apprécier la nature même des mots.
Chansons d'amours, de regrets, de petits plaisirs naturels, c'est bien la simplicité même du propos et de la musique qui séduit. Et Personnellement, je pourrais difficilement nier que, parfois, une certaine parenté se retrouver avec The Cardigans, un de mes groupes fétiches, d'où mon petit coup de coeur n'est pas si innocent. On n'y retrouve ces mêmes ingrédients qui en font une musique paisible et reposante.

Avec néanmoins, son morceau qui sort du lot. La demoiselle semble avoir eu un certain succès notamment avec la chanson "Jungle Drums" qui se démarque et dénote finalement avec l'ensemble de l'album, étant le seul morceau de vraiment "festif", énergique, une véritable ode à l'amour assez rigolote finalement.

Bref, petite découverte musicale et coup de coeur sur le champ. Si les derniers morceaux de l'album me plaisent moins, c'est parce que le côté noir et mélancolique se fait plus ressentir à ces moments là et le ton de la musique se fait de plus en plus lent également.
  1. "Fireheads" - 3:44
  2. "Me and Armini" - 4:17
  3. "Birds" - 6:23
  4. "Heard It All Before" - 4:13
  5. "Ha Ha" - 3:15
  6. "Big Jumps" - 3:01
  7. "Jungle Drum" - 2:13
  8. "Hold Heart" - 2:04
  9. "Gun" - 5:45
  10. "Beggar's Prayer" - 2:55
  11. "Dead Duck" - 5:36
  12. "Bleeder" - 4:50
 
Et pour ne pas vous laisser en reste, le clip de "Jungle Drums" ainsi que celui de "Big Jumps" :




mercredi 26 mai 2010

Chairlift - "Does you inspire you".



Découvert au hasard du net, Bruises m'avait bien plu, cherché un site pour en savoir plus et c'est l'engrenage, en me retrouvant ici : http://www.chairliftmusic.com , la page a tournée en fond pendant quelques temps.

Etant un petit groupe américain de pop légère et un brin électro assez indé, j'avais peu d'espoir de le trouver par ici, pourtant ce fut le cas et c'est bien sympa.

A vrai dire comme souvent, je flashe sur certains morceaux puis le reste de l'album m'ennuie assez rapidement si l'énergie ou la petite étincelle ne se retrouve pas ailleurs. Et c'est un peu le cas. Bruises a un petit quelque chose et les autres morceaux, bien que vraiment sympathique, sont très, trop posés à mon goût mais quelques chansons sont à la fois un peu différente sans déparailler de l'ambiance générale instauré par le groupe. Ainsi Le Flying saucer hat est un drôle de mélange de français et d'anglais avec un fond musical assez minimaliste au final.

Un petit groupe tout de même sympathique pour des moments paisibles.

1. Garbage
2. Planet Health
3. Earwig Town
4. Bruises
5. Somewhere Around Here
6. Evident Utensil
7. Territory
8. Le Flying Saucer Hat
9. Make Your Mind Up
10. Dixie Gypsy
11. Don't Give A Damn
12. Chameleon Closet
13. Ceiling Wax

lundi 4 mai 2009

La Chanson du Dimanche : "Plante un arbre".


Bonjour,
Tous les dimanches, ce duo offrait une magnifique chanson en rapport avec l'actualité d'une qualité sonore extraordinaire. Et voilà : ils en ont fait un cd.
Ben en fait, je sais que vous les connaissez déjà. Alors ben là, j'ai l'air un peu con. J'ai pas grand chose à dire de plus. C'est toujours drôle, ce sont les chansons qu'on retrouve sur le site (pas toute cependant), elles sont un peu remixé et donc le son est quand même meilleur il faut bien le dire puis voilà quoi hein.
Moi j'aime bien. Et dans l'album, il y a une graine de tournesol pour faire ton geste écologique rien qu'à toi.
Bon sauf qu'une graine de tournesol, ça fait des tournesols et pas un arbre. Mais je suppose que c'est de l'humour. Et puis il faut se retenir de la manger même si les pipas, ce n'est pas mauvais.

Euh.
ben je balance la liste des titres et je me casse hein.

  1. Bonne humeur
  2. Super pouvoir d’achat
  3. 8 200 200
  4. OGMan
  5. Horoscope
  6. Comme un lundi
  7. Coca light
  8. Standing ovation
  9. Nicolas et Rachida
  10. O Barack
  11. Sunday song
  12. Petit cheminot
  13. Piscine love
  14. Avancé collé
Puis le site : http://www.lachansondudimanche.com/

mardi 28 avril 2009

L'Ham de Foc


Duo d'espagnols de Valence utilisant de nombreux instruments anciens, l'Ham de Foc s'inspirent beaucoup de la musique balkanique et oriental. Proche d'un registre médiéval dans les thématiques, le groupe chante en espagnol variant entre rythme assez dansant et très riche en mélodies avec d'autres passages paraîssant plus sombres mais toujours "fourni" musicalement. Les instruments à corde m'ont paru très présents en particulier (Lyre, bouzouki, harpe celtique, etc.)
J'ai vraiment beaucoup aimé cet ensemble avec ces variations, proche de la musique traditionnelle de divers endroits du monde.