Zardoz

Réalisateur : John Boorman
Durée : Un peu trop long.
Genre : Film de Science-Fiction psychédélique

L'histoire : Z fait partie des exterminateurs, un groupe de tueurs sanguinaires vénérant le dieu Zardoz. Intrigué par ce dernier, il va embarquer en douce dans le vaisseau-statue et découvrir la vérité sur le monde actuel...

"Le fusil est bon, le pénis est mauvais". Voilà comment sont endoctrinés les exterminateurs, Zardoz est en fait un être humain devenu immortel, il vit dans une communauté d'immortels isolé du reste du monde qu'ils appelle "Les terres extérieures". Là bas, les rescapés d'un monde à l'agonie survivent dans la misère et l'horreur tant bien que mal tandis que les immortels continuent à profiter des bienfaits de leur petit microcosme, Z sera à la fois le grain de sable et le sauveur qui viendra tout chambouler.
Scénaristiquement, c'est un très bon récit de SF dans l'idée, un monde inégalitaire où un petit groupe d'homme gouverne et se prenne pour des sortes de dieux vivants tandis que tout autour existe un monde qui leur est en fait totalement inconnu, occupé qu'ils sont à vivre et à se protéger.
Mais dans l'ensemble le film est un véritable ovni. Datant de 1974, on retrouve bien l'ambiance des années 70's avec des scènes totalement psychédéliques et incompréhensibles, les costumes et décors sont d'un kitsch ahurissant, il suffit de voir Sean Connery (Z) dans son slip rouge avec ces cartouchières et sa queue de cheval :


La note d'intention était excellente mais la réalisation au main du très doué John Boorman part un peu dans tous les sens, donnant trop d'importance à certains aspects tout en occultant certains autres. C'est un peu dommage mais cela dit, cela reste un moment de cinéma inoubliable dans un certain sens.