There will be blood

Réalisateur : Paul Thomas Anderson
Durée : 2h38 (et oui quand même)
Genre : Drame pétrôlier

Synopsis : Daniel Plainview creuse des puits. Depuis qu'il existe, il creuse des puits, et il sait faire. Au fil du temps, il s'est amélioré jusqu'à développer une importante et puissante société de forage pétrolier. M. Plainview, accompagné de son fils adoptif H.W., continue de prospérer et d'étendre son territoire en négociant les terres fertiles, riches en pétrôle de pauvres fermiers à un prix tout à fait avantageux pour sa personne.

Etrange film que celui-ci, adapté d'un roman d'Upton Sinclair, voici une sorte de biographie factice d'un homme qui l'est tout autant. On voit la montée pas à pas d'un homme tout d'abord passionné par un métier et qui devient peu à peu un monstre, ne supportant plus les contacts humains, ayant une soif insatiable de puissance et d'argent, le pétrôlier Daniel Plainview en oublie parfois sa famille factice constitué d'un fils qui n'est pas à lui. Egoïste et sombrant dans une folie peu commune, son athéisme va être confronté à la Foi sans limite d'un jeune fils de fermier , prêcheur de son église. Un combat entre l'expansion religieuse et l'expansion économique commence à se faire jour. Mais M. Plainview déteste la concurrence et le pasteur semble aussi avoir pris goût à l'argent...
Bien que d'une longue durée, je ne me suis pas vraiment ennuyé mais il reste que le film devient assez dérangeant avec ce portrait d'un homme qui incarne une certaine violence et une haine de la population. C'est d'autant plus troublant que son caractère est aussi assez séduisant par certains aspects.

Bizarrement, je rapprocherais ce film d'un déjà très populaire : "Scarface".