samedi 22 septembre 2007

Le Fantôme de Canterville

WILDE, Oscar. Le fantôme de Canterville. Paris : Folio Junior, 2003. 127 p. Catégorie 3.

(Je vais faire quelques modifications quant à ma manière de noter les indications).
Je corrige tout de suite : bien que la couverture soit celle du livre de poche, je possède la version de ce grand classique en Folio Junior, Le fantôme de Canterville et d'ailleurs suivi par une autre short story : Le crime de Lord Arthur Savile.

Tout d'abord, voici Le fantôme de Canterville : La famille Otis, de bons américains de la fin du XIXe siècle, choisissent de s'établir en Angleterre à Canterville Chase, propriété récemment acheté par la famille et qui, aux dires de l'ancien propriétaire, est un manoir hanté.
Peu importe aux matérialistes américains, tant mieux même, un fantôme, quel divertissement, c'est tellement emblématique du vieux monde !
La famille prend ainsi ces quartiers et il faut peu de temps au fantôme pour se manifester... bien mal lui en prend d'ailleurs.

C'est après avoir entendu tant d'éloges à propos de l'irlandais Oscar Wilde que je me suis décidé à lire quelques unes de ses oeuvres et effectivement ça m'a énormément plut. Oscar Wilde s'intéresse beaucoup à l'apparence et ne manque jamais de détailler l'attitude vestimentaire de chacun et d'apporter force détails (surtout concernant les chapeaux). D'autre part, il use d'un humour mordant, soulignant les traits et comportements des personnages et caractères de son époque. La famille américaine est ainsi caricaturé : pragmatique, terre à terre, un sentiment de supériorité, elle représente la modernité et se rit des traditions de de la très aristocratique Albion.

Avec le second texte, Le crime de Lord Arthur Savile, on se concentre plus justement sur cette aristocratie anglaise et ces soirées exhubérantes et sur l'ésotérisme séduisant les gens de la cour.
Ainsi un chiromancien prédit à ce Lord Arthur Savile qu'il va être responsable d'un crime ! Le jeune aristocrate, sur le point de se marier ne panique pas et, flegmatique en diable, se charge lui-même de remplir sa prédiction.
Encore plus que le précédent, ce texte possède un humour d'une finesse absolue où Wilde parvient à rendre la folie de cet anglais comme un acte tout à fait logique, anodin et réfléchi. Et le récit se termine en beauté en transformant l'ingéniosité criminelle comme une affaire habituelle du genre aller chercher son pain.

Bref, j'ai immédiatement accroché au style d'Oscar Wilde et à son humour distingué. L'homme était réputé pour aimer la mondanité, les froufrous, le luxe et les belles choses de la vie, ces thématiques sont souvent les piliers de ses oeuvres.
Nul doute que je lirais bientôt Le portrait de Dorian Gray.

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