mercredi 14 juillet 2010

8 fois debout.

Réalisation : Xabi Molia
Durée : 1h43 (en fait, je regarde rarement la durée des films et j'imagine que peu de gens y attache une importance mais bon c'est rigolo de le marquer).
Genre : Film français soit disant comique avec un petit côté chronique social.

Ah bah, voilà, j'ai tout dit maintenant.

Pas  vraiment en fin de compte donc déjà le six-nope-six : Elsa (Julie Gayet) a quelques difficultés à trouver un emploi, elle ne sait pas vraiment comment se présenter et a quelques problèmes avec l'autorité et le quotidien, en fait, c'est une jeune femme un peu paumée qui a quelques soucis pour affronter le monde moderne et ça, ça peut se comprendre.
Il se trouve qu'elle rencontre Mathieu (Denis Podalydès),  qui est un peu dans le même cas, très gentil mais un peu perdu également, il ne vit pas dans ce même monde sans pitié lui aussi.
Bref, à cela s'ajoute les obligations quotidiennes, payer son loyer, faire les courses, s'occuper de son enfant... et de soi-même.
Mais de rencontres en rencontres, de petites remarques gentilles en scènes frappantes, chacun va parvenir petit à petit à apprendre à vivre.

Je précise que c'est dans le cadre de la fête du cinéma que je me suis laissé tenté, d'habitude, à peine, j'aurais jeté un coup d'oeil à l'affiche, je suis toujours un peu suspicieux sur ce type de scénario. Et puis, le petit résumé, présentait ça de manière assez agréable, un film curieux avec un humour particulier, bon, ben, essayons.


Mon principal verdict fut que ce n'était pas vraiment drôle. Même si quelques scènes frayent dans le milieu de la rigolade, c'est un humour de situation qui n'est finalement pas forcément drôle... et du coup, le film était plutôt triste, poignant et déprimant.
J'avoue ne pas en garder un souvenir fabuleux mais dans l'ensemble c'était plutôt pas mal, et malgré les changements incessants de scène, je n'ai pu m'empêche d'y trouver quelques longueurs vers le milieu, avec ces personnages qui n'avancent pas, on patauge avec eux et c'est un peu désagréable finalement.
Mais on peut au moins retenir les acteurs avec Denis Podalydès dans le rôle du gentil ahuri, tout désigné pour être le comique de service... dans son genre. Et puis Julie Gayet qui est à la fois terriblement séduisante mais aussi assez "pitoyable", un rôle qu'elle incarne à merveille en faisant un véritable portrait d'une femme actuelle ne trouvant pas sa place dans une société rejetant tout forme de particularités ( faut dire qu'elle est un peu mythomane). Bref elle est celle qui ne parvient pas à trouver sa place, totalement perdue et sans recours mais aussi celle qui se débrouille seule, qui agit comme elle peut, avec ses propres moyens.
Le chamboulement intervient lors de sa redécouverte de sa nature de mère, de personne vivante et aimante, point d'orgue du film.

Bref, ce n'était pas drôle du tout mais c'était plutôt émouvant.

4 commentaires:

Chouchou a dit…

Julie Gayet ne peux pas être "pitoyable", c'est impossible !
et t'as essuyé une petite larme, tafiole?! :-D

Bedlam a dit…

Chut.
Et pitoyable dans le sens "on la prend en pitié", j'aurais pu dire misérable mais les termes me paraîssent un peu trop fort.
Enfin d'après un avis collégial (2 personnes), Julie Gayet semble être l'égérie des demoiselles.

Chouchou a dit…

tu as demandé l'avis à qui?

Bedlam a dit…

Je n'ai rien demandé, j'ai récolté.
une personne qui t'es inconnue.
une personne que tu croises tous les matins en te levant.