jeudi 13 septembre 2007

La Chanson de Roland


Chanson de Roland (La). Paris : Gallimard, 2005. 233 p. pas cher.


Voilà que je me suis attaqué à un très grand classique de la littérature française, l'un des piliers de nos premiers romans, l'un des premiers récits chevaleresques francophone : La chanson de geste de Roland de Roncevaux.

Je vais vous faire l'affront de vous raconter une histoire que vous connaissez sans doute mais tant pis.
Le livre conte donc les aventures de Roland à Roncevaux et plus largement, il parle des conquêtes (ou invasions) françaises par Charlemagne dans une Espagne mauresque à l'époque.
Charlemagne, grâce notamment à la fougue téméraire de Roland, gagne petit à petit villes et villages d'Espagne jusqu'à acculer Marsile, le roi d'Espagne, qui se trouve sévèrement menacé.
Pour répondre à cela, Marsile et ses vassaux tentent d'établir un processus de paix avec Charlemagne qui a pour but de faire fuir ce dernier de la péninsule ibérique (c'est clair ?).
Mais les circonstances font que, Ganelon, un puissant seigneur français se trouve blessé moralement par Roland (son beau-fils accessoirement) qui le désigne comme bouc émissaire auprès de Marsile (en gros).
Ganelon n'aura de cesse dès cet instant de formenter une habile et pernicieuse vengeance à l'encontre de Roland qu'il souhaite voir mort à tout prix et pour cela, il va trahir sa patrie et son roi en proposant à Marsile d'attaquer l'arrière-garde française quand l'armée rentrera en territoire franc.
Ainsi donc une grande bataille se déroule au défilé de Roncevaux ou l'arrière-garde périra dans son entiereté et où, dans un dernier élan de courage, Roland soufflera de son cor par trois fois pour rappeler l'armée française.
Fou de rage, Charlemagne revient pour venger son Roland tant chéri et va repartir à la conquête de l'Espagne avec pour souhait de défaire Marsile de son trône. Bien que ce dernier est appelé en renfort une importante armada arabe qui ne viendra cependant pas à bout des forces françaises.

Ce récit fut ma foi, très intéressant car il montre différents aspects de l'histoire médiéval qui sont parfois un peu obscurs. On pourra donc avec surprise voir qu'une part du récit est dédiée au camp ennemi. Bien entendu, un côté terriblement manichéen se ressent avec d'un côté les Francs, Charlemagne, Olivier, Roland, Turpin qui sont d'une grande vaillance, des seigneurs et chevaliers accomplis et de l'autre les maures avec Marsile et sa clique qui rivalise en fourberie et traîtrise mais cependant quelques qualitifs glorieux leur sont parfois attribués. On voit finalement un certain respect entre adversaire même s'il va de soi que les superlatifs sont attribués en majorité à l'armée française.
D'autre part, le récit est souvent répétitif, la chanson est découpée en plusieurs lais/couplets et certains conte exactement la même histoire en utilisant des formulations légèrement différentes. Aussi une partie de la chanson est bien entendu consacré à la description et à la violence des combats, ce qui est une partie assez plaisante du livre.
La Chanson de Roland est un texte anonyme, aucun auteur n'a vraiment été désigné même si à la fin du roman le nom de Turold apparaît.
Puis une petite anecdote pour terminer. Il se trouve que Durendal est le nom de l'épée de Roland, la légende raconte que Roland, pour détruire son bien avant de mourir, a plusieurs fois essayé de la fracasser contre un rocher sans y parvenir et qu'il aurait ainsi créer ce que l'on nomme aujourd'hui "La Brèche de Roland" qui est un paysage se trouvant dans les Pyrénées. Et aujourd'hui le nom Durendal a été repris pour appeler un missile dont la fonction est de détruire les pistes d'atterrissages.

Bref, si la Chanson de Roland montre un récit du grandiose chevalier au temps du Moyen-Âge, je préfère cependant des récits plus consistants et plus aventureux comme ceux de Chrétien de Troyes mais qui, je crois, sont bien postérieurs à cette oeuvre ci.

7 commentaires:

Chouchou a dit…

Alors là, j'ai rien compris ! Et je comprends que personne ait voulu signer cette chanson...

Bedlam a dit…

Comment ça tu n'as rien compris ?

Chouchou a dit…

Au résumé, j'ai rien capté mais c'est pas grave, ne me réexplique pas surtout, j'ai un oncle qui s'appelle Roland et ça j'ai bien compris, ça me suffit !

Chouchou a dit…

Là aussi, tu t'es tout trompé c'est une chanson donc le libellé c'est Musique...tu comprends vraiment rien !

Filandrune a dit…

J'avoue que j'ai trouvé ça bien compliqué, et comme le résumé est un peu long... Enfin moi ce que j'ai compris c'est que j'aimerais pas m'appeler Turpin!

Bedlam a dit…

Roooh. Je vais quand même résumé le résumé : c'est l'histoire de la Bataille de Roncevaux avec Roland dedans. Et il y aussi l'avant et l'après de la bataille. voilà.
Et puis je vous proute en fait.

Chouchou a dit…

ah ben voilà c'est plus clair comme ça...tu vois c'était pas compliqué !